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LIGNES DE PRESSE

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L’histoire du soldat

Le narrateur, tout en jaune du chapeau aux chaussures, tel un Monsieur Loyal, commence le récit : l’histoire d’un soldat, qui, sur le chemin qui le ramène à son village, se fait charmer par le diable. Avec son violon, c’est son âme qu’il vend… Lionel Hoche, chorégraphe passionné par ce mimodrame aux accents faustiens de Stravinsky, construit autour de la partition et du livret de Ramuz un univers poétique étrange, avec quatre interprètes : deux danseurs et une circassienne, qui ont chacun leur identité chorégraphique, et un récitant qui passe d’un monde à un autre, de la « réalité » à la fable. De superbes images, figuratives ou abstraites, en noir et blanc ou colorées, révèlent les paysages traversés ou illustrent les visions du soldat. Une version qui réussit à conjuguer les arts vivants et graphiques (la vidéo) et à plonger le public dans les eaux troubles et pourtant réjouissantes de la fable.

Télérama Sortir - Françoise Sabatier-Morel - 4 Mai 2019

Certaines histoires traversent le temps, le relais étant fait par plusieurs artistes, qui la reprennent, la remettent, la réinventent. Le ballet classique en est plein, le contemporain se créé lui aussi ses mythologies. L’histoire du soldat pourrait en être : le conte moral composé par Stravinsky sur un texte de Ramuz en 1917 a déjà été chorégraphié par Diaghiliev, Robbins, Guizerix, Gallota…

Lionel Hoche qui ne cesse d’appliquer l’exigence des grands ballets qu’il fréquenta à ses chemins de traverse chorégraphiques, livre sa version pop up : les décors vidéos (signés Simon Frézel) se dessinent autour des quatre personnages, chacun faits d’une voix, d’une gestuelle, d’une posture, d’un clown – puisqu’ils touchent tous à la dérision de leur condition, qu’ils soient le soldat (Vincent Delétang, tout en lignes, comme un pantin malmené), le diable (Emilio Urbina, aussi bondissant que perfide), la princesse (Anne-Claire Gonnard, mystérieuse créature suspendue, au geste round) ou le récitant (Hoche himself, dans l’éclat joyeux d’un monsieur loyal de la télé).

L’Histoire est celle de l’appétit frustré : la nouveauté, le pouvoir, la richesse, l’amour, le succès, le soldat les désire, presque malgré lui, et le diable lui donne bien du fil à retordre. Les plus jeunes sont conquis par les trouvailles d’Hoche : l’objet manipulé, le décor vidéo, les codes couleurs, la pantomime ; les plus grands s’y retrouvent. La pièce tient en haleine, émerveille, surprend.

La pièce centenaire peut peiner à convaincre face aux narrations traditionnelles, et aux contes qui finissent bien : elle témoigne au contraire de l’ouverture nécessaire des propos, qui combat avec finesse le discours du bonheur à tout pris, menant à la déprime, au profit du goût pour l’aventure, ses grandes joies et ses grands malheurs. Hoche lui apporte ses belles qualités de faiseur, le résultat est à ne pas manquer.

Ball Room - Charles A. Catherine – Mars 2019

L’art de rendre Stravinsky accessible à tous

…L’originalité de la version que nous présente Lionel Hoche aujourd’hui tient dans le fait que, depuis 1988, ce chorégraphe, directeur et fondateur de la Compagnie MéMé BaNjo, incorpore à ses créations un travail scénographique lié à des recherches plastiques très personnelles, aux saveurs poétiques inattendues. Pour L’Histoire du soldat, Lionel Hoche, qui a respecté à la lettre le livret en prose et vers de Ramuz et la musique de Stravinsky, s’est acoquiné avec un jeune vidéaste de grand talent, Simon Frézel, qui a conçu, sous l’égide du chorégraphe-metteur en scène, des paysages animés qui confèrent à cette œuvre ésotérique un aspect intemporel et une couleur céleste. Les personnages s’y promènent comme dans un jardin tout en s’y intégrant parfaitement, actualisant ce conte fantastique d’inspiration faustienne à l’issue duquel le diable gagnera malgré tout la partie.

…Lionel Hoche, qui incarne lui-même le Récitant sous la forme d’un monsieur Loyal, a parfaitement respecté la trame de cette fresque dans ses moindres détails, tout en la transcrivant à notre époque...

…Tout cela bien sûr à mi-chemin entre théâtre et danse. Petite entorse à l’argument - mais on le lui pardonnera volontiers - Lionel Hoche a transformé la jeune princesse malade en une acrobate funambule issue des cintres qui s’en laissera descendre dans une draperie pour s’unir avec le soldat devenu prince. Détournement théâtral coutumier à ce chorégraphe-metteur en scène qui a l’heur de valoriser dans ses spectacles toute une pléiade de disciplines artistiques, de la peinture - allusion ici à Marc Chagall - aux arts du cirque et à la vidéo. Ce qui a permis de rendre tout particulièrement lisible cet univers musical, poétique et fantasmagorique, et de lui conférer une accessibilité universelle, notamment et surtout aux enfants.

Jean-Marie Gourreau, Critiphotodanse, 15 janvier 2019

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Photo Agathe Poupeney

samedicarrément

C’est explosif, multicolore, emporté par des émotions juvéniles et fortes. La nouvelle pièce du chorégraphe Lionel hoche, samedicarrément, est un solo qui entend renouer avec les forces vives de l’enfance et du jeu. Le danseur se jette à corps perdu dans es souvenirs des années 60 et 70 pour ranimer des images lumineuses dont la liberté suspend le cour du temps. Jonglant avec des costumes et des accessoires somptueux, soutenu sur le plateau par le musicien Adam Vidovic et en coulisses par la dramaturge Sybille Wilson et le danseur Vincent Delétang, conseiller artistique, Lionel Hoche, à la tête delà compagnie MéMé BaNjO, poursuit sa route dans l’invention et la joie.

Télérama – Rosita Boisseau – Janvier 2018

 

Je dis carrément … Lionel Hoche retourne en enfance avec ses époustouflants costumes et nous convie avec sa chorégraphie  à partager son univers joyeusement poétisé et relooké années 60-70. Un chorégraphe que l’on voit trop peu …

Télérama Sortir – Frédérique Chapuis –Janvier 2018

Chorégraphe, mais aussi chanteur, meneur de revue carrément, Lionel Hoche laisse éclater les samedis rêvés de sa jeunesse.

Lionel Hoche prévient son public: « C'est un voyage (un trip!), une émission hit-parade, une retransmission désarticulée et encore et toujours une revue! » Une revue, pour un regard en arrière, sur sa propre vie, regard joueur et amusé. samedicarrément se présente, selon son auteur, comme un préquel à lundijeudi [notre critique], solo habité par un regard décalé sur son rapport d'adulte à la danse et à lui-même]. Autrement dit, un making of du personnage par les souvenirs qui l'habitent encore.

Samedi et liberté

Le samedi, c'est le jour que l'on attend, le jour qu'on retient, le symbole de l'insouciance, c'est l'aboutissement d'une semaine de travail et une bulle de liberté. Pour Hoche, samedicarrément creuse les sources intimes de lundijeudi premier jet en direction du samedi soir, où on sort avec les amis, où on s'éclate. A moins que la guerre éclate. Dorothée Munyaneza nous l'a rappelé, douloureusement, avec Samedi Détente. Lionel Hoche nous introduit à son tour dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, avec un duo danséchanté pour lui-même et Adam Vidovic, musicien et alter ego qui ne se cantonne pas derrière son piano mais revêt, accessoirement, certains des nombreux objets qui envahissent le plateau.

Côté accessoires, nous avons donc: Des ballons à sauter, la marionnette ballerine suspendue au plafond, des peluches, des boules coloriées et carrément tout une scénographie-paysage, faite de boites et d'écrans télé, écrans sur lesquels passent des JT des années 1960 et 1970. On revit, entre autres, l'introduction de la télévision en couleur et l'ouverture du Centre Pompidou.

Décalages

Alors que l'époque ne semble pas être terriblement lointaine, ces émissions paraissent aujourd'hui aussi décalées que les souvenirs des rêves du chorégraphe, lequel nous introduit ici dans les reflets éclatés de sa chambre d'enfant. Et cette chambre devient une sorte de piste de cirque, où ses rêves de féminité passent au second degré et deviennent pleinement légitimes.

Car côté costumes, on voit les deux hommes se présenter en robes de soirée carrément élisabéthaines, en Auguste, en tigre, en lapin géant, avec des chapeaux à plumes, mais aussi en pantalons à paillettes. Car un beau jour, le jeune Lionel sortit de la chambre d'enfant pour s'élancer vers les rêves du samedi soir. Et finalement, une sorte de linceul couleur sac-poubelles.

L'ado et ses tubes

Changeant sans cesse d'accoutrement, Hoche passe aussi d'un style vocal à l'autre. Il interprète ainsi les tubes qui ont bercé le Saturday Night Fever de ses jeunes années, de Barbara aux Beatles, de Polnareff à Jefferson Airplane ou Barry Manilow, chaque fois avec une brillance et une véracité remarquables. Il ne chante pas dans sa baignoire, il est baigné de musique.

Bien sûr, ses souvenirs de jeunesse concernent aussi la danse - le ballet, notamment - et Hoche s'en délecte avec autant de facéties que de tendresse. Mais on le découvre ici pleinement dans sa nouvelle vocation, showman et entertainer, bête de scène intime et universelle, meneur d'une revue personnelle où tout peut arriver. Sauf l'ennui.

Danser Canal Historique – Thomas Hahn – Janvier 2018

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lundijeudi

La surprise du chef arrive comme sur un plateau. Lionel Hoche revisite son parcours de danseur et de chorégraphe à travers des éclats de souvenirs et de genres. Des cours à l'École de danse de l'Opéra de Paris à l'incendie de l'Opéra de Saint-Etienne, quelques jours après l'entrée en résidence de sa compagnie en 1998. Mais il commence en évoquant les failles de son corps d'aujourd'hui, pour dévoiler petit à petit ses trésors cachés. Éclats de souvenirs, éclats de voix, éclats de couleurs (les chaussures et les costumes, plus cabaret les uns que les autres). Hoche est un véritable entertainer de music-hall, chanteur autant qu'acteur de commedia dell'arte, clown, danseur, saltimbanque. Si bien que sa présence lui permet une liberté absolue quant aux sujets abordés. 

Débarrassé de toute contrainte chronologique, Hoche traverse sa carrière comme il combine les genres, utilisant un masque d'Arlequin dans une ambiance de polar ou une peau d'ours pour une tragi-comédie. Abordé avec autant d'autodérision, de finesse et de savoir-faire, l'exercice autobiographique offre des niveaux de lecture abordables pour tous, même si on n'identifie pas les voix de Jiří Kylián, Véronique Doisneau ou Daniel Larrieu dans les parties enregistrées.

Mais quand Hoche chante, c'est live et ça passe comme un grand jeté à l'Opéra. lundijeudi résonne telle une forêt de signes qu'on peut traverser pour s'y perdre à volonté et y vivre une aventure chorégraphique. Mais on peut aussi contempler le tableau d'ensemble, regarder cet énergumène comme la représentation d'une espèce humaine quelque peu égarée, comme un artiste en mutation permanente ou un danseur entre deux âges, ayant parcouru

trente ans de danse française et se trouvant peut-être au début d'une nouvelle vocation.  « Je suis chorégraphe, pas interprète » dit-il, mais il affirme cela en se plaçant dans sa vie d'artiste  sur laquelle il revient. Dans celle qui pourrait ici commencer, il est un interprète hors pair, transdisciplinaire et transgenre. Une bête de scène, même en costume d'ours.

Danser Canal Historique - Thomas Hahn, septembre 2015

Photo: Agathe Poupeney

Trois jours durant et seul en scène, Lionel Hoche présente une production lumineuse avec Youness Anzane à la dramaturgie qui figure un parcours chorégraphique personnel et ajusté avec tranches de vie et rythme enragé.

Du rythme avant tout. Visuellement et rythmiquement, le spectacle est criblé de pulsations qui vous percutent gaiement une heure durant. Question costumes, la mesure est à trouver ailleurs, et c’est tant mieux ! L’extravagance sonne juste dans Lundijeudi. « Pseudo réel » et « imaginaire probable » font appel à une variété bienvenue pour flatter les contorsions de Lionel Hoche. Il convulse, rampe, trébuche, secoue les filins d’une fourrure, se juche sur une pointe et l’on applaudit. Pieusement.

Notons par ailleurs l’utilisation des micros : deux micros classiques pendus à des fils, un troisième à la bouche du danseur. Ce dernier capture les bruits de respiration et l’impression de vivre l’effort chorégraphique devient prégnante. On accompagne la fulgurance corporelle de Lionel Hoche et le champ de l’expérience est total : musique forte, enregistrements, commentaires du danseur, sons des mouvements sur la scène, inspirations et expirations d’effort. De vocalise en vocalise, de l’impulsion physique à l’impulsion auditive. Chorégraphiquement et à l’oreille, c’est jubilatoire.

Somnolence et fulgurances. Les portions du spectacle sont séparées par des jeux de somnolence. Le schéma est le suivant : Hoche virevolte, s’assied, s’endort, puis repart vers un nouvel épisode. La rapidité des enchaînements présente une diégèse entrecoupée qui rejoint une harmonie de ton, de rythme, et d’efficacité. Ce « rubik’s cube organique » fait se succéder les tranches de vie et les notes sonores d’artistes du monde chorégraphique dans un cheminement mémoriel discontinu, mais que l’on suit avec plaisir et envie.

Dans le spectacle Lundijeudi, l’humour répond  à la frénésie de mouvements, elle-même aidée par une musique tonitruante. Les commentaires sonores du danseur sont drôles, et complètent la réception d’une performance brute, et diablement divertissante.

Lionel Hoche, fructueux phénomène chorégraphique

JustFocus.fr

« Personne ne sait ce que j’étais, non personne ne sait ce que j’ai fait. Personne ne sait mon imparfait. J’ai tout oublié ». Sur les paroles de la méconnue chanson des Rita Mitsouko « Amnésie », extraite de leur premier album éponyme, se clôt lundijeudi, solo chorégraphié et interprété par Lionel Hoche. Une chanson sur l’oubli et la méconnaissance…

Sur le mode du Je me souviens, il passe en revue les trente dernières années de sa riche carrière artistique. On y croise pêle-mêle Claude Bessy, tyran que les Petits Rats aiment (ou détestent) vénérer – au choix  Jiri Kylian et Willam Forsythe, Daniel Larrieu … Une histoire de la danse, forcément incomplète et subjective, est à l’œuvre dans ce lundijeudi, petite semaine tronquée comme l’est cette histoire parcellaire, personnelle et achronique, sautant de 1997 (création de Volubilis, où l’équipe se motivait au son du technoïde « King of My Castle » de Wamdue Project) pour revenir à l’école de l’Opéra Garnier en 1978 et enfin nous plonger en 1987.

A la manière dont il déplace (éjecte, fait corps) les objets qui occupent la scène (chaises, pupitre, pieds de micros, valises et chaussures …), Lionel Hoche picore de ci-de là dans sa bio pour dresser un pertinent et touchant portrait d’artiste. Il propose par là-même, en filigrane, un état des lieux sans concession de la profession. Audition, production, diffusion, communication, ovation… tous les –tion qui gravitent autour de cette sacro-sainte Création. Lionel Hoche nous invite ainsi dans les coulisses de son métier. On y apprend la chance d’être artiste-résident d’un lieu « bien doté » financièrement (en l’occurrence l’Opéra de Saint-Etienne) tout en s’affolant du cahier des charges inhérent et « chargé » du chorégraphe, accablé par les missions (« je ne suis que projet »). On devine aussi le léger snobisme du milieu (jaugeant tel accueil-résidence à l’aune de sa situation géographique, notamment.). Tout un univers, toute une mentalité s’exposent sous nos yeux.

Œuvre totale, lundijeudi est une revue existentielle. Revue dans le sens où l’on y danse, chante, joue. Et à ce jeu là Lionel Hoche assure : joli brin de voix, jeu parfait (on goûte cette audition foireuse, où chorégraphe vieillissant et conscient que ses variations 90’s datent un peu, Lionel Hoche en profite pour tacler, lors de la reprise de rôle, une nouvelle génération de danseur pour la moins dilettante). Tears for Fears, A Chorus Line, Propellerheads… côté son, lundijeudi envoie du lourd. Tout comme les costumes, nombreux et délirants (à la manière de sa dernière création, jeune public, M.M.O actuellement en tournée), aussi nombreux que ces paires de chaussures qui jonchent le sol de la scène et résument à elles seules tous ces rôles qu’on enfile durant une carrière de danseur. Toutes ces histoires que l’on vit.

Non décidément Lionel Hoche n’a rien oublié de son passé, de son imparfait. Avec talent et énergie il nous le fait partager. Et c’est un pur bonheur ! Et plus si affinités.

theartchemist - Dieter Loquen, 2 décembre 2015

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Photo: Agathe Poupeney

M.M.O

« La matière imaginaire du chorégraphe est un dialogue reposant sur diverses influences et technologies. Ici, une suite de Ravel se glisse doucement dans des contes de Perrault; là des éléments oniriques se chargent d’un symbolisme puissant; partout, des lieux naissent depuis des corps et des gestes depuis des couleurs, scellant ainsi l’alliance de la nature et de la culture. »

theatrorama - 1er décembre 2015

 

« Ici pas de narration, juste l’essence du conte : le féérique, pour en tirer une version dansée onirique... Tout de suite plongée dans le fantastique, la pièce joue habilement l’émerveillement en alliant les technologies numériques à l’artisanat des costumes. (…) Loin du spectacle jeune public facile jouant sur des rouages traditionnels, M.M.O. Déploie un univers bien singulier et une signature chorégraphique sophistiquée.(…) Le jeune public sera captivé, le grand public enchanté. »

C'estCommeCaQu'ondanse - 7 décembre 2015

« Les Contes de Perrault sont revisités, et comme un livre d’images que l’on lit à un enfant, l’imagination est au pouvoir. Un beau spectacle qui ravit le coeur des enfants et de leurs parents.»

Théâtre Passion - 30 novembre 2015

 

« Le public est plongé dans un univers d’images féériques (très belle création vidéo et graphique de Claudio Cavallari) (...) le propos du chorégraphe Lionel Hoche est autre : recréer sur scène un espace du vivant, naturel, simple. Une belle alliance de musique et d’images pour cette fantasmagorie dansée qui sait jouer de l’humour. »

Télérama Enfants - Février 2016

 

TT “On aime beaucoup”

Télérama Sortir - 12 janvier 2016

« Une galerie de figures et de créatures merveilleuses s’anime dans une forêt enchantée, organique et mystérieuse et amène la musique de Maurice Ravel sur un terrain fantasmagorique. Tout en tirant vers les mondes virtuels et en empruntant aux univers de la B.D. Ou de l’animation, le projet croise, musique, danse, arts plastiques, vidéo avec délectation.. »

SceneWeb - 29 février 2016

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Flashville

Entre obssession et hallucination. Lionel Hoche est un chorégraphe romantique. A une époque qui cherche à rationaliser et à maîtriser, il oppose l’étrangeté et l’insaisissable. Flashville, sa dernière création dilate un « flash amoureux » un délire de désir et de perte de soi. Chaque épisode de la Symphonie fantastique réactive l’obssession du féros pour une femme fantasmatique, d’autant plus attirante qu’elle se situe dans une autre dimension. Dans cette ville abstraite et changeante, chaque eprsonnage semble se predre, mais aussi se multiplier. Une réflexion sur la chimère , dont la mise en œuvre, elle, n’a iren d’evanescent : dix danserus, un orchestre. Par les temps qui courent, qui voient les budgets se restreindre et les « petits formats » s’imposer, un tel projet est une prise de risque, un acte politique que l’on ne peut que saluer bien bas. La fragilité du rêve, manifestement est aussi porteuse d’audace.

La Terrasse - Marie Cavanieux, février 2014

…Avant même de rentrer dans la salle, un orchestre se fait entendre, sur scène, des danseurs en costume scintillant occupent l’espace. De grandes structures vides sont disposées sur le plateau, comme une ville décalquée et détourée, elles deviennent lieu de projections symboliques. Le chorégraphe s’entoure de l’Orchestre-Atelier Ostinato, sous la direction de Philippe Hui qui interprète la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz. Véritable envolée lyrique, la musique s’empare littéralement des corps et de l’espace. Impossible de ne pas être subjugué par les silhouettes scintillantes des danseurs, la chorégraphie et la lumière magnifient les mouvements et offrent des tableaux hallucinatoires… Les corps s’activent dans un espace changeant, les lumières transforment notre perception et les danseurs participent à l’évolution des mobiles, les volumes sont tour à tour des perchoirs précaires et des lieux où les mouvements sont restreints. Avec Flashville, Lionel Hoche signe une création haute en couleur, chatoyante et poétique.

ParisDanse.com - 18 novembre 2013

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Entrelacs

 

La nouvelle pièce de Lionel Hoche prend la parti d’un monde fantastique, un entre-deux confiné aux frontières du réel.

Cinq danseurs pour un monde à part, appuyé par des images vidéo et une musique tantôt planante, tantôt inquiétante…  Lionel Hoche a délibérément travaillé sur un univers très écrit, reprenant à son compte les codes du fantastique issus de la littérature comme du cinéma pour impacter l’imaginaire du spectateur.  On y croise des êtres masqués, figures noires comme des ombres glaçantes, tout comme de jeunes femmes diaphanes.  Tous jouent sur les apparitions et les disparitions, venant d’un monde supérieur ou d’outre-tombe, sur l’aspect fantomatique ou jumeau des personnages. La danse se faire caressante ou expressionniste, chargée de clins d’œil et de références qu’elle croise et décroise.

La Terrasse - Nathalie Yokel – Février 2011

Photo: Thierry Fournier

Grondements d’orgue, obscurité dramatique, silhouettes noires et anonymes, figures spectrales, blanches jeunes filles en robe vaporeuse, squelettes d’arbres torturés…  Pour créer Entrelacs, Lionel Hoche a largement puisé dans le répertoire fantastique, dans ce néo-romantisme de la fin du XIXème siècle ou le début du XXème…  Tout Entrelacs se veut d’un onirisme échevelé…()

Le Nouvel Obs - Raphael de Gubernatis – Septembre 2010

 

Entrelacs s’inscrit dans une esthétique fantastique plutôt classique, et disons le réussie, dans la droite ligne d’un « Dracula » de Murnau comme les films d’horreur des années 50 ou 60. Usant des clichés traditionnels, avec l’homme à cape et chapeau noirs, la dame blanche diaphane et éthérée, tout se déroule dans une ambiance de cimetière accentué par un orgue bourdonnant et oppressant. Et est agrémenté de projections pseudo-holographiques et de personnages ectoplasmiques. On est dans une pièce que ne manque ni d’humour ni de talent, et cultive une esthétique désuète pour explorer l’outremonde, ce qui fait peur et fascine.  Le tout est accompagné d’une bande son dans le ton, sombre et plutôt rock avec Bauhaus… mais aussi plus inquiétante avec Messiaen.  Laissons le temps à Lionel Hoche de nous emmener du côté obscur du monde, d’entrelacer le passé et le présent, la danse et le cinéma, en se promenant en funambule sur le fil de l’ironie et du beau.  C’est un vrai défi.

Sud Ouest - Céline Musseau – 13 sept 2010

 

Lionel Hoche convoque des figures incontournables du genre fantastique pour un bal des vampires singulier, rythmé par des chansons du fameux groupe rock gothique Bauhaus et des harmonies hypnotiques d'un orgue joué en live.

Le chorégraphe Lionel Hoche invite son public à s'immerger dans un univers tout particulier dont les codes sont largement connus et partagés. Il joue sur le plaisir de la reconnaissance, mais les évidences se montrent facétieuses et le terrain mouvant. Gare aux faux pas ! semble nous avertir le mannequin qui nous accueille, échoué sur le plateau, écrasé au terme d'un plongeon fatal.
Derrière la forme légère qui flirte avec le cabaret ésotérique, Lionel Hoche se lance un défi considérable. Il signe une pièce bâtarde à la croisée de plusieurs médias : musique, image et danse. Les références sont pleinement assumées et les ficelles abondement exposées dans le clair-obscur environnant. La force et la beauté de la proposition tiennent justement à sa sincérité et à sa justesse : la danse se niche dans la zone d'ombre que d'autres spectacles nous cachent soigneusement. Elle nourrit, donne de la substance et de la chair à des images volontairement trop prononcées à la mode fantastique... La dualité expressionniste semble devenir le principe même de la création. Le partage des matériaux sensibles est net entre la masse informe de corps masqués qui portent la danse et d'autres très exposés au contraire, qui appartiennent au règne du visible, de l'image, du cinéma (épouses du conte Dracula ou jumelles à la façon Shining), manipulés par ces premiers.
L'atmosphère, lourde et enfermée, se dissipe dans des ruses dignes du proto cinéma de Georges Méliès. Un rayon de lumière traverse le plateau. Aimantée à son tracé au sol, une jeune femme vêtue de blanc, s'avance comme sur un fil de rasoir, d'un pas somnambulique. Une prochaine victime sans doute. Son rythme, complètement ralenti, au bord de la catalepsie, contraste avec les mouvements accélérés des danseurs entièrement masqués. Ils parcourent le même tracé de lumière à reculons, telles les particules d'une matière indivise animée par des flux énergétiques. Il n'y aura pas de collision, il s'agit plutôt de couches superposées, d'ordres de sublimation distincts, de deux manières de vivre le temps concentrées d'un même trait.
L'effet est terrible, et entraîne la perturbation des sens, la perte des repères. Tout devient mouvant, le glissement dans le fantastique est effectif. Verticalité et horizontalité se confondent à en donner le vertige. Le saut dans le vide est imminent (et on pense à Vertigo d'Hitchcock). Des flashs dévoilent les déplacements des corps : la danse passe du côté obscur, occultée, insaisissable, dense. Les corps masqués grouillent, colportent la psychose, telles des forces sombres qui contrôlent le délire palpable d'un corps de femme totalement sous leur emprise.
Dans une pièce tiraillée entre le visuel et le sensible, le risque était réel que l'image fasse taire la danse. Lionel Hoche réussit cette création dans sa juste intuition d'une danse se donnant comme un liquide amniotique qui berce, chahute et nourrit ces images.

ParisArt.com - Smaranda Olcèse-Trifan – 4 mars 2010

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Photo: Agathe Poupeney

PAN!

 

"Pan!" fait la chasse aux démons à Pantin.

Alors que le Centre National de la Danse décline tout au long de la saison son thème "Soleils noirs, continents partagés?", Lionel Hoche fait figure de drôle d'Indien. Son spectacle Pan! créé en résidence à Pantin est inspiré de la culture des indiens Hopis et met en scène cinq personnages carnavalesques - à moins qu'ils ne célèbrent une danse macabre. Comme sous l'effet d'un souffle, d'une explosion, le décor d'Erwin Wurm s'est barré dans les cintres. Les objets sont suspendus et les interprètent glissent les uns sur les autres avec beaucoup de douceur. Sous leurs déguisements hauts en couleurs, les danseurs se livrent à un rituel dont on ne connaît pas la finalité, sinon que l'on devine qu'il s'agit de conjurer les mauvais démons empoisonnant la vie. Le corps alors se transforme et propulse des masques au bout de perches prothèses. Cela bouge à peine sur la musique électronique de Sébastien Roux; pourtant tout a de l'ampleur.

Libération - Marie-Christine Vernay, 9 février 2009

Le chorégraphe Lionel Hoche a imaginé une pièce qui tourne autour de l’univers des indiens Hopi qui le fascine. PAN! est la synthèse revisitée d'une communauté où totems, masques et déguisements sont légion. Le plasticien Erwin Wurm a envoyé balader meubles et objets pour qu'ils s'encastrent au plafond. Une belle idée, énergique à souhait et non sans humour, comme Hoche nous y a habitués.

Têtu - Oscar Héliani, Février 2009

 

...La chorégraphie utilise largement le sol avec une belle qualité feutrée, la danse-contact, parfois les objets. Bien servie par l'aisance gestuelle des danseurs, joliment colorée par les costumes, elle s'inscrit de manière picturale sous la scénographie déversée. À travers les couches de vêtements, d'accessoires, de propositions, nous parvient l'image d'un monde atomisé: Pan! nouveau Big Bang, montre les résultats de l'explosion avec son recyclage humoristique des biens de consommation...

Danser - Michel Barthome, Février 2009

 

Les mythes Hopi, autant que les détournements d'Erwin Wurm, nourrissent un monde extravagant, où la danse se constitue en principe de vie, flux protéiforme chargé des attributs de l'organique.

Avec Pan ! Lionel Hoche nous propose une scénographie qui fait penser au surréalisme, tant par l'amas d'objets surprenants et inattendus, que par l'insolite de leur suspension dans l'espace, car les objets sont littéralement suspendus en nuée au-dessus de la scène. C'est une oeuvre plastique en soi, qui renvoie à une cosmogonie, au moment initial de surgissement d'un monde - quelque peu déchu et bizarre, vu les objets de récupération qui portent encore les traces d'un usage récent. Il y va d'un monde arrêté dans son point même d'éclosion, explosion figée dans son moment de tous les possibles. Le chorégraphe démiurge a installé sa trame.

Inspirée de la mythologie Hopi et des détournements d'Erwin Wurm, la proposition de Lionel Hoche se fonde sur la force visuelle des images en mouvement qui envahissent la scène. Cet univers gagne en puissance de vérité, s'enrichit tout autant de la substance de la danse que les cinq interprètes incarnent, que des pulsations d'une musique électronique intelligemment construite, qui mêle dans ses fréquences basses des bruits et respirations mystérieuses de la nature.

Les danseurs semblent disparaître sous de multiples couches de hardes et masques multicolores. L'aspect chaotique et bariolé, loin de nous faire basculer dans l'ubuesque et le dérisoire, confère du pouvoir à ces accessoires, les transforme en attributs obligés et indispensables.

Le premier moment pose comme évidente et indispensable leur présence glissant continuellement entre le hiératique et le trivial, si spécifique aux êtres mythiques, dans le monde Hopi ou ailleurs. Leurs gestes s'imposent à nous comme des bribes de rituels nécessaires au bon déroulement de ce monde en suspension.

La pièce aurait très bien pu fonctionner avec ces seules présences et leur gestuelle, affichée et absconse. Le chorégraphe trouve une qualité de mouvement qui vient très heureusement conforter ce dispositif. La danse est le principe même de vie, le fluide, le flux qui irrigue ce monde. Elle est protéiforme, elle glisse, en perpétuelle composition et recomposition, entre l'informe et le défini, et joue sur les différents registres de l'organique. Dans le même temps, elle se place sous le signe ludique et mystérieux d'un jeu des masques. Ce sont tout d'abord des tissus qui couvrent les visages et les yeux, des facéties au maquillage violent et au sourire en toc de stars américaines. Ce sont aussi des masques de feuilles ou couvertures agrémentées de bouteilles et bidons en plastique à moitié remplis d'eau pour donner de la consistance à la masse informe qui rampe bientôt au fond de la scène. Enfin, des masques amérindiens en emballages et cartons de toutes sortes : cubis, cartouches de cigarettes, boîtes de céréales, de biscuits ou de lessive.

Ce monde de la récupération, malgré son aspect extravagant, caduque aussi, n'est pas du tout transparent et gratuit. Il trouve son épaisseur, sa substance dans la créativité débordante des populations non occidentales qui intègrent dans leurs mythes et pratiques rituelles des éléments dérisoires de la « civilisation ». Il exprime aussi l'étonnement engagé du chorégraphe face à la furie « des biens de consommation que notre société génère à une vitesse affolante. »

ParisArt.com - Smaranda Olcèse-Trifan, Février 2009

Cosmogonie du bric-à brac, "PAN!" de Lionel Hoche au CND.

Des objets de consommation et du mobilier en apesanteur dans l'obscurité dessinent d'emblée l'univers cosmogonique de Lionel Hoche. Parti de la mythologie des Indiens Hopi, qui considèrent le monde comme un tout, le chorégraphe ré-enchante ces éléments voués au rebut.

Les cinq danseurs masqués, anonymes, s'intègrent avec perfection dans l'installation du plasticien Erwin Wurm. Leurs gestes évoquent un rituel rendu à ces objets, leurs mécanismes, leur fonctionnalité. Mêlés aux grincements et cliquetis de Sébastien Roux, en live sur scène, les sons de bouteilles en plastique, de bidons métalliques ou de sacs froissés évoquent une vie secrète et abyssale. Les mouvements et les transferts de poids travaillés à partir de la danse contact interagissent pour transfigurer le banal de ces choses en une poésie souvent drôle et une harmonie étonnante, mystique.

Comme inspirés par des forces invisibles, les interprètes au vocabulaire et à la technique foisonnants, sont soulevés, déposés, avec sensualité, dans une logique qui rappelle celle des bidules qui les entourent.

La naïveté de cette mise en scène évoque un primitivisme de la modernité. Ce sentiment est accentué par la mécanique des poulies et la magie des lumières qui rappellent comme le revendique le chorégraphe « l'enfance du théâtre ». L'illusion est totale, la magie opère à merveille.

Fruit délicieux d'une résidence au CND, « Pan ! », qui se traduit par « Tout ! », réactualise avec les déchets de notre civilisation les rêves prémonitoires de celle des Hopis, qui en février célébraient la danse du haricot.

Danzine - Thamin Abdesselam, 12 février 2009

« PAN ! » Ca fait plaisir, un titre pareil ! Ca pétarade, ça ravive des émotions d’enfance lointaines, ça donne envie d’aller voir ce qui fait si joliment « pan ! » La nouvelle pièce de Lionel Hoche s’inscrit sous deux enseignes très insolites : celle des Indiens Hopi d’Amérique et celle du plasticien Erwin Wurm, expert en métamorphoses corporelles et en sculptures vivantes. L’une dans l’autres ces deux pistes ont donné lieu à une explosion de costumes incroyables imaginés avec trois fois rien, de couleurs flamboyantes. Cinq interprètes se jouent des masques et des maquillages pour faire « pan ! » et ça pète vraiment.

Télérama - Rosita Boisseau, 6-12 mai 2009

 

Lionel Hoche enchante.

Il y aurait au bord de la route des rescapés de la croissance ou de la crise, qui rêveraient en images, pour élaborer/révéler de nouveaux mythes, construits de bric à brac, récupérés de débris, réinventés de gestes dansés.

Parasol, canapé, boîtes de céréales, bouteilles plastiques, rebus de la société de consommation, tout serait détourné. On pourrait oublier hadopi et toute la technologie, se nourrir de la mythologie de ces nouveaux indiens hopis. Tout juste un peu moins bariolés que les « black indians » du mardi gras, tout autant naïfs et merveilleux. Combinés de ces objets réappropriés, apprivoisés, ré agencés, apparaîtraient hybrides l'homme chiffon, l'homme gazon, l'homme poubelle. Tableau après tableau, le monde pourrait se re-coloriser, les équilibres encore balbutiants et fragiles, les rêves encore en péril. Mais le merveilleux renaîtrait en douceur, pour nous bercer d'une jubilation enfantine. Les cérémoniaux seraient minutieux et solennels, ridicules et bienveillants, drôles et enchantés. La danse n'aurait d'importance que pour lier corps et environnement, le visible et l'invisible, le suggéré. Toute sa maîtrise modestement estompée, oubliée au profit du tout. L'espace concentré serait riche d'objets suspendus et incongrus, de fantaisies et de surprises, les trucages à nu. Un esprit aérien viendrait lentement explorer la salle, ailleurs d'un coup tous les lustres s'illumineraient. Le temps redeviendrait circulaire, il y aurait des télescopages d'errances ivres, d'effusions de rythmes, de danses vives, d'apparitions surnaturelles, d'exubérances hallucinées, de combats de guerriers, et dans l'ombre des sacrifices. Sitôt les rites nés, les raisons en seraient cachées en symboles, déjà des mystères.

L'imaginaire retrouverait son développement durable, on pourrait rêver avec eux.

C'était Pan! de Lionel Hoche. A L'étoile du nord, dans le cadre d'avis de turbulences 4.

Un Soir Ou Un Autre.com - Guy Degeorges, 17 mai 2009

 

C’est avec cette pièce que Lionel Hoche réenchante la scène et notre regard...

Jeux subtils de lumières, scénographie inventive et efficace, tout concourt à interroger notre rapport aux objets, à leur faire recouvrer leur pouvoir magique, vivant... Pan est un voyage onirique, un univers entre la brocante et le conte, enfin une survivance magnifiée des indiens Hopis. Pour preuve, l’extraordinaire rituel du serpent revisité par Lionel Hoche, dont les jeux d’ondulations électrisent le regard du spectateur, comme les vrais Hopis attiraient la foudre de l’orage par leur danse magique....On retiendra la qualité hautement poétique des images, la plasticité des corps dansants, enfin le jeu subtil de la trouvaille : ce qui se montre sur scène exhibe aussi son corps composite, fait de bric et de broc... pour exemples, un homme fougère, des totems adeptes du recyclage mais pour autant, terriblement crédibles. Pas de fausse querelle des arts, ici tout s’emploie à nous saisir, le sort en est jeté ! On applaudit, on est heureux du voyage, nous reste plus tard quelques fulgurances heureuses dans les yeux.

Ecrans de Danse - Edwige Phitoussi, Mai 2009

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Photo: Laurent Philippe

Plexus/Praxis

 

Lionel Hoche à la Maison de la Musique de Nanterre, octobre 2005

… (Plexus) Tout d’abord un solo, en accord avec un musicien, et plus exactement un flûtiste, Benoît Toïgo qui se prête au partage scénique. Le danseur et le musicien entament un dialogue saisissant de complicité en faisant fusionner leurs registres. Non seulement leur duo est visuellement fort et assorti mais entre eux se tisse une relation en forme de question-réponse-danse-musique d'une texture exceptionnelle. Une forme de concert danse saisissant de sincérité et d'écoute artistique.  Lionel Hoche, dont on a plaisir à redécouvrir le don d’interprète… relance à travers cette pièce, un réel langage de danse qu’on avait cru perdu, du moins chez certains autres chorégraphes actuels. …(Praxis) Lionel Hoche s’entoure de deux autres danseurs qui manipulent de curieuses boites à taille humaine. Sorte de cercueils de vie que des hublots lumineux semblent transformer en boite à rêves… Le trio se trouve comme dynamité par des états de latence alternant avec de belles parties de corps à corps…

La terrasse - Emerentienne Dubourg - octobre 2005

Photo: Cyrille Sabatier

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Le Sacre du Printemps

 

Puiser le meilleur du mouvement

« Lionel Hoche s’est démarqué d’autres chorégraphes français lors du festival France Moves, qui s’est tenu à New York en 2001. Contrairement à beaucoup de ses contemporains, son travail démontrait une recherche tournée vers la composition formelle et le mouvement, plutôt que vers la théâtralité. Cette soif d’inventer d’autres langages chorégraphiques était toujours évidente dans son Sacre du Printemps. .. La pureté nonchalante dont a fait preuve sa troupe il y a deux ans cède la place ici à une turbulence charnelle […].

« Hoche retient un soupçon du scénario de Stravinsky, mais identifie sa victime dès le début, plutôt qu’à la fin de l’œuvre. Il s’agit d’une version en costumes modernes qui ne comprend que cinq danseurs et qui rappelle Huis Clos de Sartre dans cette manière intimiste d’analyser les rapports qu’ont les personnes envers elles-mêmes et envers les autres.

« Le mouvement d’un danseur déclenche celui d’un autre, utilisant la plupart du temps un transfert d’énergie par le(ur) contact : une théorie du mouvement ‘domino’. Céline Zordia, les jambes nues et isolée depuis l’ouverture, développe son admirable résistance afin de participer à plusieurs jeux initiatiques. Nous y rencontrons des images d’enlèvement, des furetages bestiaux, des corps s’effondrant ou se culbutant, accompagnés de gestes tranchants. »

Anna Kisselgoff – The New York Times – le 19 juin 2003

Le printemps industriel de Lionel Hoche

« Le Sacre du Printemps de Lionel Hoche égalise la partition débaucheuse de Stravinsky avec une énergie féroce. Le fil narratif bien connu de cette œuvre notoire aurait pu faire obstacle à un chorégraphe moins rigoureux, mais Lionel Hoche l’aborde en parfait allié… Hoche réussit à créer des images primales de l’homme et de la femme, du prédateur et de la proie, dans de mouvements de groupe frénétiques et violents.

« Les costumes, des variantes sur le noir scintillant et le rouge, ainsi que les lanternes imaginées par Philippe Favier, nous plongent dans une sorte de club-entrepôt glauque, cet ancien rituel se déroulant un samedi soir dernier. La danse appelle une réponse tellement extraordinaire et viscérale à ses crescendos infatigables de mouvement brutal que l’on se sent aussi essoufflé et vidé de toute énergie que la victime s’écroulant quand les lumières disjonctent avec le noir final. » Maura Nguyen Donohue – The Dance Insider (USA)  - Flash Review -  juillet 2003

 

Le corps parle

« Dans Le Sacre du Printemps, les cinq interprètes se ruent, leurs bras s’emmêlant autour de leurs corps, les pliant à l’intérieur. Les coudes sont cagneux, les torses fléchis, alors que les épaules sont spasmodiques, pendant qu’une hanche se hausse afin de repositionner une jambe tendue, les danseurs boitent et traînent des pieds. Étant des splendides interprètes, ils nous domptent en nous faisant croire qu’ils parlent ce langage chorégraphique couramment. Mais son essence est toujours instabilité, incommodité, une forme d’agressivité protectrice.

« Hoche a choisi la version pour deux pianos de cette grande partition de Stravinsky pour nous imaginer une fête aux enfers. […] Céline Zordia— une danseuse superbement voluptueuse — est clairement désignée comme victime sacrificielle, mais Hoche oscille subtilement vers et en dehors du scénario de Stravinsky au point ou nous sommes presque pris de court quand Zordia tombe dans un éclat de lumière rouge pour ne plus se relever. Vêtus de costumes noirs, les danseurs se brutalisent autant qu’ils visent la victime, sa puissance et son innocence semblent les stimuler. De temps à autre ils se regroupent autour d’elle pour la flairer. Cette vision est peut-être moins celle d’un rite primal de fertilité que celle du violent passage à l’âge d’adulte d’une fille dans l’ambiance narcotique et bestiale d’une antre moite. »

Deborah Jowitt – The Village Voice (New York) – 9 au 15 juillet 2003

 

« … Hoche intègre parfaitement les principes de la mécanique, des pivots, des axes et de la charnière. Il s’agit d’une danse envoûtante, construite, presque soudée ou forgée sur les corps des danseurs. Les limitations que la danse a outrepassées à travers des siècles d’évolution technique sont réintégrées par Hoche comme des principes définitoires... Pourtant Hoche nous tient, nous fascine. Il croît en ce qu’il fait, et le respect avec lequel il travaille sa matière en est sans doute la cause. Ni le ‘moi’ ni la prétention ne le motivent. […] Et nous l’aimons car il porte une attention particulière au détail, à chaque détail, à l’écoute du corps, à sa vision du corps dans l’espace, au fonctionnement du corps dans l’espace délimité, à la lumière, avec et sans la couleur, à l’ornement, dans et en dehors de la musique. »

Allison Tracy – The Berkshire Eagle – le 28 juin 2003

 

« La sonorité ‘noir et blanc’ de la partition pour deux pianos du Sacre du Printemps de Stravinsky appuie l’ambiance sobre déployée à la scène par la lumière, comme dans une cathédrale. La singularité des sept luminaires-néons suspendus, pendus de manière asymétrique à peine au-dessus du niveau du sol par des câbles qui se perdent dans les poutres, magnifie l’espace scénique. »

S.E. Arnold – Critical Dance.com (USA) – juin 2003

 

« …Lionel Hoche demande à ses danseurs un fort investissement physique et une exploration de leurs abysses intérieures.  Brûlant du feu des attractions souterraines, se heurtant ou se pliant aux pulsions viscérales, MéMé BaNjO traduit les méandres de la psyché par un travail corporel énergique basé sur la dynamique de groupe et ses rapports intrinsèques.  L’électricité est dans l’air, jusqu’au paroxysme… »

Claudie Léger – La Tribune Le progrès – novembre 2002

 

« Pour sa lecture du Sacre de Printemps, Lionel Hoche a choisi la réduction pour deux pianos. Il aborde ce classique de façon intimiste : cinq danseurs, trois filles et deux garçons. Ce compte bancal, cette inégalité vont régir les rapports entre les personnages, créer des dynamiques de groupe, exacerber les rapports de force et isoler une des filles. Elue ? Victime ? Elle sera au centre des tensions. La chorégraphie de Lionel Hoche se construit à partir de ces rapports de séduction, de ces relations conflictuelles, de ces attirances-répulsions inhérentes au groupe, à la manière d’un rite initiatique.»

Jacky Pailley – Danser – janvier 2003

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Photo: Cyrille Sabatier

Versants

 

« Versants » fait sensations… Dans ces variations sur le désir et le regret, toutes disciplines confondues sur le plateau, on retrouve bien des qualités que l’on avait déjà aimées chez Lionel Hoche.  La gestuelle tout d’abord, qui dérègle un classique trop ordonné.  Si, par exemple, un membre s’étire en un port élégant, il est dans le même temps désavoué par un bras qui pend lamentablement.  Il en va de même des chutes qui cassent les élans, des beaux passages au sol qui sont l’autre versant des classiques ensembles verticaux, d’un accent baroque dans un poignet qui contredit quelques blocages de l’articulation du genou.(…)

Marie-Christine Vernay, Libération, le 20 janvier 2000.

Précieuse bizarrerie…« …Ce pourrait être une chambre blanche au sol rouge avec une sorte de guérite dans le coin de gauche.  Des silhouettes de personnages bizarres se découpent en noir sur les murs tandis que d’autres silhouettes se détachent dans le noir, comme des ombres furtives.  Les danseurs sont immobiles, tels des statues.  La scène s’anime, la danse est véloce et complexe.  (…) Versants laisse une impression tenace de bizarrerie précieuse au vocabulaire riche et aux images fixées dans la rétine.  D’autant que la scénographie de Philippe Favier trouve de singuliers échos à la gestuelle du chorégraphe.  Et puis, il y a un indéniable talent de composition, que ce soit dans la chorégraphie ou dans la bande-son qui mêle magistralement un quatuor à cordes et une partition électronique de Bosco, technoïde en diable. . (…)

Gallia Valette-Pilenko, Saisons de la Danse, février 2001.

Vertige des mots, vertige des corps… Aux jeux de Versants, Lionel Hoche s’est allié les ingénieux talents scénographiques de Philippe Favier, concepteur d’une muraille blanche où se profile un bataillon de silhouettes inquiétantes, détachables à souhait. (…) Les ambiances très contrastées se nourrissent de climats musicaux, grâce aux superbes compositions contemporaines de Jérôme Charles jouées en « live » à trois mètres du sol, par un quatuor à cordes.  Au final, les musiciens se retrouvent scotchés sur un plan plus terrestre !  Leurs notes s’imbriquent souvent aux rythmes électroniques « new wave » de Bosco. Le puzzle est étonnant, audacieux, faisant de Versants une œuvre complexe, très soignée, jusqu’à dans les subtils jeux de lumières de Mikki Kunttu, sculptant la chorégraphie. Voilà un travail fort original au service d’une danse inventive, où MéMé BaNjO, composée de personnalités très différentes, trouve cependant son homogénéité.»

Claudie Léger, La Tribune Le Progrès, le 19 décembre 2000.

 

« … Sur le plateau cadré par la jolie scénographie du plasticien Philippe Favier – des silhouettes noires découpées sur des parois blanches -, un comédien (Sébastien Charles) fait corps avec un texte (…) tandis qu’un quatuor à cordes livre sa nervosité qu’une bande-son électronique attise encore. Cinq danseurs au diapason articulent une danse savante – postérieurs en l’air, hanches qui roulent et bras qui moulinent en tous sens.

L’écriture de Lionel Hoche avance une virtuosité évidemment déstructurée où les corps sont toujours au bord du déséquilibre, chutent au sol dans des figures acrobatiques fluides.  Imbriqués les uns dans les autres, ils s’ajustent comme des pièces de puzzle.  Cette danse-relais – qui ose la claque sur les fesses – met en valeur l’énergie traversant la scène et entretient un dialogue léger entre les parties du corps plus secrètes.  Ces Versants apportent la preuve que Lionel Hoche ne manque pas de munitions.(…)»

Rosita Boisseau, Le Monde, le 20 février 2001.

 

La petite mélodie de Lionel Hoche…«… Plus qu’un style, Lionel Hoche a réussi à laisser longtemps dans l’œil et même l’oreille du spectateur une petite mélodie tranquille, faite de souvenirs subtils de choses vues, d’instants de danse particulièrement beaux et nouveaux, sortis de sa seule imagination. Sa dernière création à Saint Étienne, confirme une fois de plus, les exceptionnelles qualités du chorégraphe.

Avec Versants, Lionel Hoche nous prend par la main pour nous faire faire un magnifique voyage à travers le labyrinthe de sa surprenante imagination.  Des poèmes judicieusement choisis, dits avec intelligence et perspicacité par Sébastien Charles, une scénographie de Philippe Favier, des musiques passionnantes, cinq danseurs solides, les ingrédients sont là.  Lionel Hoche les mixe, les malaxe à sa manière.  On ne s’ennuie pas une seconde tant tout est parfaitement réglé, huilé, avec audace, fantaisie et un savoir-faire angélique.  Lionel Hoche est un chorégraphe d’exception qui ne copie personne.

Michel Odin, Danse – (European Dance News), février 2001.

« Les créations de Lionel Hoche allient charme et virtuosité. Outre leur inventivité gestuelle, ses chorégraphies offrent l’agrément d’un grand raffinement scénographique. »

Annie Suquet - La Croix - le 2 novembre 2002

« …Agé de 35 ans, Lionel Hoche sait maîtriser l’espace, structurer un ballet et utiliser la technique des danseurs de l’Opéra de Paris, tout en imposant son propre langage. »

René Sirvin - Le Figaro - le 23 octobre 2000

« Agé de 35 ans, Lionel Hoche a commencé sa carrière comme danseur chez Jiri Kylian avant de fonder en 1992 sa propre compagnie, MéMé BaNjO, […]. S'il a toujours manifesté sa préférence pour des créations abstraites, fluides et imprévisibles, il n'en sait pas moins parfaitement architecturer un ballet, établir un découpage, et faire habilement alterner scènes d'ensemble et séquences pour les solistes. Il maîtrise aussi l'espace, et montre un goût très prononcé pour l'équilibre, même s'il aime bousculer les traditions dans son vocabulaire… »

René Sirvin - ImagiDanse - le 24 Octobre 2000

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Photo: Cyrille Sabatier

Verska

 

Pas cloche, le Hoche.

« Lionel Hoche vient de fêter les dix ans de sa compagnie MéMé BaNjO. C’est à cette occasion qu’il a créé Verska, un opus très emblématique du travail de ce chorégraphe touche-à-tout (…).

« La gestuelle très sophistiquée, mais sans emphase, privilégie le poids du corps, le lâcher et l’oscillation permanente entre équilibre et déséquilibre. Verska explore les diverses possibilités du corps en donnant à voir (et à ressentir) le désordre du monde. Alternant les séquences calmes et les passages violentes, cette courte pièce, élégamment construite, ne s’encombre pas de décor et de costumes extravagants. Sobres et magnifiant les corps, les lumières de Lucy Carter contribuent à installer une ambiance plastique chère à Lionel Hoche sans sombrer dans l’esthétisme à outrance (…). Un univers délicat et raffiné qui mérite le coup d’œil. »

Gallia Valette-Pilenko, Petites Affiches Lyonnaises, 1/7 juin 2002.

« Tout a commencé par Verska de Lionel Hoche. (…) Bande-son techno, costumes d’esprit ‘seventies’ et succession de mouvement suscité par l’autre. Comme cette fugue d’une danseuse, chaque fois relancée par l’attouchement de son pied. Mais aussi travail sur le temps de pause (…). L’écriture chorégraphique est claire, construite de façon architectonique. Et Lionel Hoche refait une entrée remarquée lors d’un solo, où sa présence s’impose immédiatement.»

Agnès Benoist, Lyon Figaro, le 15 juin 2002.

La métamorphose de Lionel Hoche… « Mine de rien, le chorégraphe Lionel Hoche, désormais implanté à Saint-Étienne, est certainement l’un des chorégraphes français les plus demandés dans les grandes compagnies internationales (du Nederlands Dans Theater aux Ballets de Monte-Carlo, en passant par celui de l’Opéra de Lyon).  Son parcours est riche de sa formation à l’Opéra de Paris, de son passage en tant qu’interprète dans la compagnie de Jiri Kylian, enfin de son expérience contemporaine auprès de Daniel Larrieu.»

S.L. - Libération - le 10 février 2000

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Photo: Agathe Poupeney

Volubilis

 

Danser un concerto pour cordes et clavecin de Bach en short et marcel, sous un mobile de notes suspendues, ça c’est Lionel Hoche !Cinq gars costauds, dont le chorégraphe lui-même, parfois dansent d’un seul corps à l’unisson, souvent font chacun ce qu’il lui plait.

L’un parfois fait les pieds au mur, ou marche simplement (ah ces diagonales chères à Andy De Groat). On multiple les pointes, les arabesques, les mouvements de fesses et de hanches, parfois on laisse tomber puis on s’y remet par amitié, par tendresse.

Ou par jeu. Pas tous au même moment, parce qu’il y a, dans des temps suspendus, ce regard, si tenu, des uns sur les autres. C’est beau et joyeux à mourir, insolent, rayonnant, jubilatoire… C’est profane et sacré, comme la musique de Bach…
Danièle Carraz, La Provence - le 29 février 2012

« Dans Volubilis un mobile botanique est suspendu au-dessus de la scène et le mouvement riche déborde de liberté. »

Anna Kisselgoff, The New York Times - le 27 avril 2001

 

« Les danseurs retiennent des sourires dans la joie de Volubilis, leur corps se précipitant, exubérants, baignant dans le technicolor. »

Allison Tracy, The Berkshire Eagle (USA), le 28 juin 2003

« …Lionel Hoche est un jeune homme qui a de la technique, du savoir-faire et envie naturellement de les faire valoir.  Formé à l’École de danse de l’Opéra de Paris, passé par le Nederlands Dans Theater de Jiri Kylian en 1983, il y conçoit sa première pièce.  Il devient ensuite l’assistant de Daniel Larrieu avant de lancer sa compagnie MéMé BaNjO, en 1992.  Avec plus de trente pièces à son actif, entre autres pour le Ballet de l’Opéra de Paris, le Ballet de l’Opéra de Lyon et celui de Lorraine, ce chorégraphe de trente-sept ans fait parler de lui…»

Rosita Boisseau - Le Monde - le 20 février 2001

« Ingénieux, passionnant, et tout à fait déstabilisant ! »

Deborah Jowitt, The Village Voice (New York), 9 – 15 juillet 2003

 

« (…) un pur joyau exaltant la danse… »

Claudie Leger, La Tribune, Le Progrès, le 8 novembre 2002

 

« (…) Volubilis, dont la poésie et la danse fluide servent désormais de signature de la compagnie MéMé BaNjO. »

Agnès Benoist, Lyon Figaro, le 5 novembre 2002

 

« (…) une très jolie pièce… »

Raphaël de Gubernatis, Le Nouvel Observateur, le 31 mai 2001

 

« Asymétries, déséquilibres, lignes brisées, Lionel Hoche organise une joyeuse disharmonie sur un concerto de Bach dans Volubilis… »

J. Pailley, Télérama, décembre 2000

 

« … une recherche originale de suavité élégante et subtile. »

Martin C., L & A Théâtre, décembre 2000

« …Même plaisir avec Volubilis de Lionel Hoche. Les danseurs se lovent dans des phrases chorégraphiques peu tapageuses respirant sur un concerto de Bach et suspendue comme un mystère sous un mobile qui a des allures de libellules. »

Marie-Christine Vernay, Libération, le 14 novembre 2000

« Lionel Hoche fait partie des jeunes chorégraphes que les ballets guettent.  Ses débuts dans le classique à l’école de danse de l’Opéra de Paris, puis au Nederlands Dans Theater, lui ont assuré des bases solides sur lesquelles il a su s’appuyer pour développer son propre langage.  À trente-sept ans, il a déjà une trentaine de pièces à son actif, réalisées pour des ballets ou pour sa compagnie, MéMé BaNjO, créée en 1992 et en résidence à L’Esplanade de Saint-Étienne depuis 1998.  Rien d’étonnant à cette activité et à ce relatif confort, rares pour des jeunes auteurs : Lionel Hoche représente une précieuse relève pour les compagnies classiques et a indéniablement un certain savoir-faire… » 

Marie-Christine Vernay - Libération - le 20 janvier 2001

 

« …Volubilis, la création la plus fine de la soirée, ludique et variée, typiquement française. La construction en est vivante, le vocabulaire original, pimenté de charmants petits gestes des mains et des bras. … un amusant travail de déstructuration et d’équilibre. »

René Sirvin, Le Figaro, le 11 et 12 novembre 2000

«  … Alors qu'un mobile, genre liseron - c'est le nom français du mot "volubilis" - repensé façon Arman, tourne, suspendu dans les cintres, les interprètes dansent sur du Bach vêtus de slip, t-shirt et chaussettes bleu pastel. Sur les sonorités pincées du clavecin ils disent le plus par le moins, avec une grande pureté gestuelle. L'un incurve juste sa main. La ligne demeure frontale comme dans la tradition, mais la géométrie corporelle se complique à dessein. C'est très ludique. Le bas du corps, littéralement s'amollit comme les montres de Dali, tandis que le haut obéit, jusqu'au bout des doigts, à la plus grande rigueur. »

Muriel Steinmetz, L’Humanité, le 11 novembre 2000

« …une chorégraphie qui s’enroule, avec délectation, sur la musique du concerto pour clavecin et cordes en ré mineur de Bach. »

Didier Hemardinquer, L’Est Républicain, le 8 novembre 2000

 

« Le symbole botanique, sous forme d’un immense mobile, ne laisse pas place au doute.  Les arabesques corporelles pas davantage.  La plante croît en un fin réseau d’élans contrariés, de courses parallèles et d’éteintes fugaces.  (Volubilis est) nourrie de la pugnacité omniprésente de Bach ou d’un soudain silence qui suspend le temps chorégraphique au vide sidéral de l’image dans sa nudité. »

R.D., La Montagne, janvier 2000

« Volubilis est une pièce claire, aérée, qui court vers Bach par des chemins de traverse ; une danse buissonnière pour quatre garçons dont les qualités se complètent. »

J.C. Diénis, Télérama, juillet / août 1999

« Lionel Hoche peaufine une danse plutôt intime, nonchalante, lâchée, très tendre. »

Marie-Christine Vernay - Libération - le 28 mai 1999

 

« Le talent de Lionel Hoche réside dans cette capacité à inventer un vocabulaire très personnel, à utiliser les compétences conjuguées de créateurs sonores, d'éclairagistes et d'interprètes hors pair, pour donner à des mouvements d'une incroyable pureté une audace définitivement contemporaine. »

Pierre Hivernat - Les Inrockuptibles - le 10 novembre 1998

« Volubilis est une pièce esthétiquement exceptionnelle, à l’atmosphère très douce, elle prend tout spécialement appui contre la très stricte musique de Bach.»

Het Financieele Dagblad, Pays-Bas, janvier 1997

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